En France, depuis quelques années, la natalité baisse de manière inquiétante

Le nombre de naissances en France, qui avait déjà atteint en 2022 son plus bas niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a encore chuté de près de 7 % au premier semestre 2023 par rapport à la même période de l’année précédente, a annoncé l’Insee jeudi.

Depuis un an, le nombre de naissances n’en finit plus de diminuer en France. « Au premier semestre 2023, on compte 24 400 naissances de moins qu’en 2022, soit une baisse de 6,8 % », a annoncé l’Institut national de la statistique (Insee), jeudi.
« En glissement annuel, le mois de juin 2023 est le 12e mois consécutif de baisse. »

« Mis à part les mois de janvier et février 2021, affectés par le confinement du printemps 2020, les mois du début de l’année 2023 correspondent aux plus faibles nombres de naissances mensuels enregistrés depuis 1994 », première année où les données mensuelles sont disponibles, indique l’Insee.
En cumul sur les huit premiers mois de l’année 2023, on compte environ 35 000 naissances de moins que sur la même période de 2022, soit une baisse de 7,2 %.

Toutes les classes d’âges touchées, sauf les plus de 40 ans.

« Le recul des naissances s’observe dans toutes les régions et toutes les classes d’âge, à l’exception des mères de plus de 40 ans, reflet des maternités plus tardives », poursuit-elle.

Durant l’année 2022, 726 000 bébés sont nés, soit 2,2 % de moins qu’en 2021.
C’est le nombre de naissances le plus faible depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, indique l’Insee, confirmant des données publiées en janvier. Les naissances sont inférieures de 20,8 % par rapport au pic de l’après-guerre, en 1971.